9/25/2008

Quebec: Students Switch to English as Soon They Can

«Le poids des francophones à la baisse»
Martin Pelchat
Le Soleil (Québec)
Le mercredi 05 mars 2008:

Dans son bilan, l'OQLF constate, dans l'ensemble, que la proportion de Québécois de langue maternelle française est passée de 82 pour cent, en 1991, à 81,4 pour cent, en 2001, pour enregistrer ensuite «un recul significatif» de deux points en 2006, à 79,6 pour cent.
Dans l'île de Montréal, une diminution de 3,4 pour cent a aussi été notée, de 2001 à 2006. Ainsi, le nombre de personnes dont la mère parlait français était de 49,8 pour cent pour cent lors de cette dernière année.
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«De façon générale, les derniers recensements montrent un vieillissement généralisé de la population, cependant cette tendance est plus marquée chez les personnes de langue maternelle française», a dit Mme Boucher.
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Le document synthèse de l’OQLF souligne que la population de langue maternelle française connaît un vieillissement plus marqué et se renouvelle moins. Son âge médian a augmenté de 4,5 ans entre 1991 et 2001, pour passer à 38,6 ans et ainsi dépasser celui des groupes linguistiques anglophone et allophone.

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Le document constate une «régression» du taux de réussite des jeunes Québécois aux épreuves de français du secondaire et du collégial. Au collégial, la baisse générale d’effectifs a engendré une chute des inscriptions dans les cégeps français, alors que depuis 2000, elles sont légèrement à la hausse dans les cégeps anglais. Dans les universités, les étudiants de langue maternelle française sont proportionnellement «sous-représentés».


These facts are evidence enough that young people are turning their back on French and that non-French speaking students, and probably even French speaking ones, after being forced by Quebec's stringent language laws to attend French elementary and high schools, switch to English-language education as soon as they can, which normally means when they reach age 17, at post-secondary level (Cegeps). This says something about the desire of Quebec's pupils to learn English at native level. So-called allophone students are not ready to give up their mother tongues in order to become native speakers of French. A smattering of French is enough for their needs even in Quebec. When it comes to English, however, only proficiency will do. Quebec's language policies have failed for all their coerciveness. Quebec's language totalitarians have been hoping that third-world immigrants could be forced into saving the French language in Quebec from the sterility of its speakers, or that native English speakers could be coerced and discriminated against into adopting French as a main language, but it is now clear that nothing can prevent the French language from slipping into obscurity in Canada in the long run.

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